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mercredi 7 décembre 2011

Édito. Les halles, on refait le match ! (enfin presque)

A tort, le 25 novembre dernier, Philippe Paul, sénateur-maire de Douarnenez, avait laissé passer l'occasion de bien faire, en permettant à Dominique Tillier, conseillère municipale et commerçante aux halles, de voter sur la délibération concernant l'avenir des lieux. Là, il recule.
 
La boîte de vitesses maintenant cassée lui empêchant toute marche en avant, c'est un coup de frein qu'il a choisi de donner, avant de passer la marche arrière. Mais pourquoi ne pas avoir écouté son opposition, très au fait du Code général des collectivités territoriales ?

Le dossier repassera au vote du conseil municipal le 16 décembre prochain. Histoire de ne pas se lancer dans, au minimum, deux mois de procédures, le sénateur-maire aurait-il opté pour la sagesse ? Le résultat du vote reste cependant acquis, sauf nouveaux soubresauts dans les rangs de la majorité, à savoir 18 pour, 15 contre. Logique après un premier vote qui s'était soldé par un 19 contre 14.

Il faut aller vite, se dira-t-on après ce rétropédalage. Aller vite pour voir le projet se concrétiser. De 2012 à 2014, le temps peut en effet filer très rapidement.

Et puisqu'il n'est pas certain que la grogne ait diminué côté commerçants, à propos desquels le sénateur-maire avait affirmé que le projet de refonte avait suscité l'enthousiasme pour la totalité d'entre-eux, les échanges pourraient se tendre. Cette grogne, c'est aussi côté clients. La pétition s'opposant au projet de transformation des halles en salle de spectacle semble avoir recueilli bon nombre de signatures.

Bref, une nouvelle fois, penser que l'on peut faire le bien des gens malgré eux est un leurre. C'est ce que découvre l'élu. Celui-ci s'est passé d'une utile phase de consultation avant de se lancer dans un projet qui maintenant semble voué au rejet. C'est d'autant plus vrai que la démarche aura été auparavant de favoriser le développement commercial sur l'autre rive, côté Tréboul.

N'avoir le droit qu'à quelques miettes pour le commerce en centre-ville laissera un goût amer aux douarnenistes "urbains". Après les oubliés de Pouldavid, les délaissés de Ploaré, place aux martyres du centre ?

Difficile d'être le maire de tous les Douarnenistes. La culture, c'est certainement une bonne chose, mais ça ne nourrit pas, hormis l'esprit. Quant aux urnes, l'avenir nous le dira…


Thomas Rocher.