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samedi 27 février 2010

2010, année charnière et budget de gonds ?

Il y avait du monde en salle de conseil, ce vendredi 26 février, pour suivre les orientations budgétaires présentées pour 2010. Rendez-vous important pour la commune, s'il en est, le soufflé est cependant vite retombé. Car, si tous les éléments techniques sont en place, l'inspiration, elle, ne suit pas.

Il faudra attendre la session budgétaire pour avoir une vision claire du futur de Douarnenez. Il n'est pas question, pour le moment, de parler d'avenir. Difficile de s'y projeter, sans projet aucun. A gauche, et particulièrement au PS, c'est bel et bien ce manque d'horizons qui a coincé dans ce fameux débat, qui au bout du compte, n'en fut pas un.

Les débats sur le budget ne sont jamais les plus transcendants, car très techniques. Encore plus quand il faudra voter le budget. Une approche trop technique que l'opposition a souhaitée tacler. A tour de rôle, Tangi Youinou, Monique Prévost ou encore Elisabeth Hascoët ont voulu que soit précisé le projet. Tangi Youinou, à l'issue de son intervention posera la question : "Bref, quel est l'avenir que vous proposez pour Douarnenez ?" Jamais rien ne viendra. La question étant au final : y en a-t-il un ?

Se féliciter que les taux d'imposition ne bougent pas, que l'état des finances poursuit son amélioration, que passé deux années difficiles, 2010 permettra de mettre en œuvre de nouvelles réalisations ne suffit pas. Encore faudrait-il savoir lesquelles. Des explications demandées par Elisabeth Hascoët et qu'elle n'aura pas eues ce vendredi.

A ce propos, il serait bon que Jos Le Gall, en tant qu'élu, se garde de ces réflexions envers sa collègue, qui bien que dans l'opposition, a le droit de les formuler. Il est inutile d'entendre dans cette assemblée de la part de Jos Le Gall, des phrases du genre : "Je sais bien qu'il faut lui expliquer beaucoup".  C'est tout simplement mesquin et ne sert vraisemblablement pas à redorer l'image des séances en conseil municipal.

Et à 21h25, alors qu'une violente averse plongeait la salle du conseil dans un formidable brouhaha, Hugues Tupin reformulait une dernière fois la question cruciale : "quels sont vos projets pour les trois années à venir ?", au loin l'orage grondait, la réponse, elle, restait sans voix.

Thomas Rocher



Au fil du conseil
Parfois, les Césars, à côté, c'est rien... ;)

L'aphorisme du mois.

Jos Le Gall gagne haut la main la médaille, avec cette figure de style, à propos du plan local d'urbanisation : "L'enquête publique, c'est l'enquête publique. Les réunions publiques, c'est les réunions publiques." Il répondait à une question d'Elisabeth Hascoët sur l'organisation générale de la consultation et la clarté des documents fournis. Elisabeth qui en finira de guerre lasse par un "j'ose espérer que ce sera plus clair que la ZPPAUP." Pas faux. Rappelez-vous ce magnifique plan vert illisible. 

Le "sage" du mois.
Le prix va tout droit à Erwan Le Floch, qui est à bonne école pour donner des leçons, pour sa saillie : "On n'a pas de projet si on n'a pas d'argent". Si tout ce qu'il fait est frappé d'un tel bon sens, on ne doit jamais s'ennuyer en sa compagnie.  Tant de folie ! Outch ! 

Syllogisme à deux voix.
Alors que dans le débat d'orientation budgétaire, l'accent était porté sur la maison de la petite enfance, Tangi Youinou rappelait à Philippe Paul : "C'est notre projet que vous mettez en place." Le sénateur-maire, ironique et goguenard de répondre alors : "C'est dommage, c'est pas vous qui en profitez." Sans commentaire.

Vérité, mon amie !
Dans ces orientations toujours, au chapitre fonctionnement, Erwan Le Floch (qui vu son comportement tout au long du conseil, marqué par la hargne et la détermination, se prépare à un bel avenir) indique dans son exposé : "L'analyse fine (sic) des finances associatives nous permet – en accord très majoritaire (sic bis) avec les responsables associatifs – d'ajuster les subventions aux besoins réels (sic ter) des associations, notamment  sur l'événementiel". En clair, avant on donnait n'importe quelle somme à n'importe quelle association, justifiée ou pas. Monique Prévot résumera le débat de la baisse généralisée des subventions aux associations par un "C'est là où on sait que gauche et droite, c'est pas pareil." Une phrase approuvée par Philippe Paul.

Minibus pour les personnes âgées.
Passé le "qui quoi comment" sur le sujet, une phrase a fuité lors d'une question à Françoise Menou, à savoir comment s'était imposé ce besoin. Françoise Menou de répondre : "on a fait une enquête lors du goûter". Ségolène Royal peut venir prendre des leçons en matière de démocratie participative ! Un café, une tartine et zou !

2 commentaires:

  1. lors de la campagne la majorité a joué sur la communication ,
    Pas de programme mais des promesses
    (celles ci n'engageant que ceux qui y croient )
    Quelle visibilité , quels projets de cette munipacilité , nous voyons seulement la continuité de ce qu'avais mis en route l'encienne équipe , pas si mauvaise que cela au final certes la gauche avait réalisé des travaux et projets qui étaient prévus dans le mandat qu'exerce l(équipe de PHILIPPE PAUL ,
    Mais ma gd mère qui était une femme de bon sens disait toujours ce qui est fait n'est plus a faire .
    Par contre les ralentisseurs en particulier rue de la gare a l'air d'être le dada de MONSIEUR L'ADJOINT A L'URBANISME , ( as t'il passé un accord avec les garagistes , ou une société d'amortisseurs ??? ) la question se pose .
    Pour le reste rien comme disait chirac pschiiiiitttt .

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  2. cher THOMAS en effet la majorité se veut donneuse de leçon a croire que la gauche est composée d'ignards , et ce n'est pas le cas c'est vrai lorsqu'on contacte des gens élus de droite nous sachant a gauche nous ne méritons même pas une poignée de main ( subit samedi aux halles ) se faire toiser de haut en bas par des personnes descendant de très belles voitures et nous prenant pour quantité négligeable .
    Tient au fait je suis étonné qu'il n'y ait pas d'accident aux halles car le mélange voitures piètons les jours de foule insécurise ces lieux , en fait pourquoi ne pas mettre les halles piétonnières j'ai du mal a marcher et pourtant on se gare sur le parckinc des halles et faisons le reste a pied avec le plaisir de regarder les vitrines , et de boire un café en terrasse sans avaler des gaz d'échappement , voila une chose qui pourrait être faites sans ne rien coûter .

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