Une semaine sous le signe du "vent" ! (I)

En quelques jours, Philippe Paul vient de se prendre ce que l'on appelle un "vent" à travers la figure. Il n'y a rien de grave à cela. Personne n'en sortira blessé. Juste quelques égratignures. Mais à l'image du Président de la République, le maire connaît ses premiers revers.

Chantier de la Gare. Deux minutes d'arrêt !

C'est un symbole que ce quartier de la Gare, en plein réaménagement, alors que les travaux de la cure marine entrent dans leur dernière phase. Le vendredi 30 octobre était placé sous le signe de la réunion publique. En jeu, les nouveaux parcours routiers, les possibles aménagements. Sous le regard, très critique des riverains.

Critique et affûté, le regard ! Deux camps se sont opposés lors de rendez-vous et donne maintenant lieu à une explication de texte entre eux. Point de mire : un rond-point. Ben, oui. La politique ne dépasse parfois pas la construction d'un giratoire. Là où cela devient croquignole, c'est quand l'aménagement promis disparaît au profit d'un autre : un ralentisseur.

Las ! Le rond-point était une promesse électorale. C'était aussi la promesse de jours meilleurs pour le Treiz et Pen ar Vir. Pourtant, Jos Le Gall, adjoint à la mairie en charge des travaux et le sénateur-maire ont été à deux doigts de manger leur chapeau. Face à eux, une très active association de riverains, hyper remontée face au projet présenté.

Et si la soirée a été corsée, c'est que Norbert Guiberteau, à la tête de l'association "Avenir de la Gare", a semble-t-il, attaqué à tout va, allant même jusqu'à évoquer le mensonge, tant au niveau des promesses que des possibles rencontres qu'il a pu avoir avec Jos Le Gall. C'est d'autant plus cocasse que le dernier scrutin municipal s'est en partie joué là-dessus dans les urnes.

Au final, c'est un cabinet extérieur qui devra trancher sur la faisabilité ou non d'un rond-point avenue de la Gare, pour permettre aux automobilistes qui viennent de Pen ar Vir ou du Treiz  de mieux circuler. "Si vous êtes d'accord, nous demandons un arbitrage à un cabinet indépendant et spécialiste. Et il faudra (sic) accepter ses conclusions", indiquait Philippe Paul, à la fin de ce houleux rendez-vous. (Le Télégramme)

Si l'on savait déjà qu'à l'issue de son déménagement des Sables-blancs à la Gare, le centre de rééducation fonctionnel ne tournerait plus à l'eau de mer, on sait aussi que tout le monde va réussir à tourner bourrique pour un giratoire. Une certaine mauvaise foi est de mise, tous acteurs confondus ! A Douarnenez, on peine à tourner rond, alors à défaut, on tourne en rond...

Thomas Rocher